Sous le léger zéphir !

Post de Ioannis Christidis  -  Peintre : Konstantin Razumov

Sous le léger zéphir d'un matin de printemps
Mon coeur à pris la route pour rencontrer l'amour ;
La campagne s'illumine dès le lever du jour
Quand monte de l'horizon, Phébus tout éclatant !

Et la plaine résonne de mille chants d'oiseaux
Réveillés par l'aurore à l'abri des feuillages
Et dans le jour naissant leur jolis babillages ;
Rends le coeur si allègre et le sentier si beau !

Dans les prairies bien vertes, tapis de pâquerettes
Eclaboussent radieux sous le soleil montant
Et mon coeur harmonique de la joie de l'instant
Soudain est éblouit par cette silhouette,
Qui sur le même sentier ondule dans le vent !

La crinière noire de jais, les yeux couleur noisette
Le rose de ses joues, son petit nez mutin
Printemps couleur lilas, sa robe de satin
Cache de belle manière sa poitrine parfaite 

Ses lèvres rouge carmin dessinent un sourire
Elle s'avance coquine et me glisse soudain ;
J'ai tant besoin d'amour, si vous pouviez m'offrir
Juste un peu de tendresse à mes réveils matin

Moi qui cherchait l'amour, ô bonheur, ô délire !
Devant cette Messaline avec de si beaux yeux
Qui ses mains sur les miennes en éclatant de rire
Illuminait la plaine de nouveaux chants joyeux ;
Quelle félicité !

Ah ! Qu'il est doux d'aimer et d'être aimé ;
De refermer les bras sur le charme et la grâce,
De saisir fermement le bonheur quand il passe ;
Et surtout ! De savoir l'apprécier ! 

José Delattre                                 03/01/2018.     

Voyage en voie lactée !

La nuit, mes rêves se déroulent en voie lactée,
J'y croise des étoiles de toutes variétés...
Je m'envole en fusée terre-lune,
Quand le soleil se couche à la brune,
À destination, la mer de la Tranquillité,
Je pars en galaxies, empruntant le sentier,
De l'univers stellaire vers le point d'origine,
Là où le Big Bang déclencha la lumière divine.

De naine brune en naine rouge et naine jaune,
J'vois des soleils qui brûlent et qui parfois explosent,
J'y cotoye des comètes de feu,
Qui croisent d'autres points lumineux,
J'ai frôlé des naines blanches en fin de vie,
Et même des naines noires trop refroidies,
Mais c'est ainsi que notre soleil finira,
Dans quinze milliards d'années déjà !... DÉJÀ !!!

Des Géantes Rouges brûlant leurs dernières cartouches,
Aux Géantes Bleues qui brûlent toutes leurs couches,
J'ai vu Rigel, en constellation d'Orion,
Et Deneb, en constellation du Cygne,
J'ai même approché des Supergéantes Rouges
Et de loin, contemplé des Supergéantes Bleues !
Antarès, dans la constellation du Scorpion,
Betelgeuse, dans la constellation d'Orion.

J'ai aussi rencontré des étoiles à neutrons,
Qui tiennent par leur force de gravitation,
Ce sont des étoiles toutes petites,
Mais elles tournent sur elle-même si vite,
Qu'une seule rencontre, une seule pichenette,
M'aurait envoyé sur une queue de comète,
Mais je n'ai pas vu le Trou Noir Galactique,
Celui formé lors du Big Bang d'origine, si poétique.

Je me suis r'trouvé en mer de la Tranquillité
Prochaine navette dans un petit million d'années
Alors pour tromper mon attente,
J'ai regarder des pluies d'étoiles filantes,
Mais le poète que depuis toujours je suis,
A fait un vœu qu'il a mis par écrit,
Et aux aurores je me suis enfin réveillé,
De mon voyage en voie lactée.

José Delattre                                       21/12/2016.