JD
mercredi 29 novembre 2017
☆La porte des étoiles☆
Je ne sais plus très bien,
Comment tout commença!
Juste un trou de serrure,
Bien plus grand qu'un humain
Plus je m'en approchais,
Et plus le vent sifflait,
Je fus comme aspiré
Vers un brouillard épais.
Sur ce chemin ardu,
Fais de briques argentées !
Et ce trou de serrure,
D'un blanc immaculé
Dans un brouillard très dense
Je ne voyais plus mes pieds,
Et soudain je pris peur,
Tout mon corps s'étirait.
Comme en dislocation,
D'une quatrième dimension,
Chaque atome de mon corps
Cherchait son frère raccord,
Éclat d'éternité
Milliards de particules
Du big bang originel
Je devenais l'univers
Tout était démentiel,
J'étais éparpillé...
Jusqu'à ce trou passé !
Où je vois mes atomes,
Se reconstituer,
À la vitesse lumière !
Et le choc est violent,
Du moins, je le ressens !
Comme en accéléré...j'assiste
Au big bang des origines !
Gigantesque explosion
Suivie d'une expansion
Une nanoseconde,
Où se bousculent quarks et hadrons
Et aussitôt protons et neutrons
Enchaînent les réactions nucléaires !
Dans ce chaos, de trois cent mille ans
De rayonnement sur la matière...
Se forment des milliards d'atomes
Qui malaxent l'ère stellaire,
En structures astronomiques !
Galaxies, étoiles, systèmes planétaires,
Se forment devant mes yeux,
Médusés et inquiets !
Treize milliards d'années plus tard,
D'un éclair fulgurant et en apesanteur
Je plane dans l'univers,
La queue d'une comète !
Viens me gratter la tête
Mais quand j'ouvre les yeux !
Je vois la queue de mon chat...
Venu me réveiller, réclamer son assiette.
José Delattre. 15/02/2017.
mardi 28 novembre 2017
LA MER !
À peine l'aube s'installe sur une nuit qui fuit
Que pointe un jour blaffard s'extirpant de la nuit
Sur la ligne d'horizon, l'aurore en stries de feu
Laisse voir le passage d'oiseaux silencieux
La mer dans son immensité capture des reflets d'or
Quand l'astre à l'horizon jette ses premiers rayons !
Sur la plage endormie, une vague timide en vient lécher le bord
D'une longue caresse, un reflux insistant la ramène en amont.
Dans la clarté du jour encore somnolente
Des mouettes rieuses de leurs voix insolentes
S'envolent vers les chalands qui vont partir en mer
Certaines qu'elles seront, de trouver leur dessert.
L'heure lentement s'écoule et la plage prend vie,
Sérénité du temps cent fois renouvelée,
La rade maintenant entre les roches scintille.
Les aiguilles rejoignent midi qui va bientôt sonner
Le sable s'éblouit, tantôt ci, tantôt là, de mille traces de pas
Qui imprègnent la plage, ondulants sur le sol !
Tandis que les mouettes glissants vers leurs appâts
Sur la vague et le vent harmonisent leur vol.
Et la mer qui danse en bordure de plage,
De ses vagues lascives tente de vous séduire
Déjà le crépuscule force le jour à fuir
Et le silence s'installe en bordure de rivage.
Seuls s'entendront encore le flux et le reflux
De cette mer d'émeraude sous une clarté blonde
Quand au soir magicien réapparaît la lune
Le soleil a nouveau rejoint le sein de l'onde
Dans un dernier rayon avant de disparaître
À nouveau l'horizon s'éclaire et s'obscurcit
Tandis qu'un trois-mâts regagnant sa retraite
Cherche un mouillage sûr, paisible pour la nuit.
La mer immense et noire gîtera dans son lit
Mais dans l'onde profonde où se cache la nuit
Elle est la "mère" du monde !
Et le sel de la vie .
José Delattre. 27/10/2017.
lundi 27 novembre 2017
Dans l'enfer de tes yeux !
Post de Ioannis Christidis - Peintre : Bruno Di Maio.
Dans l'enfer de tes yeux ,
Était mon Paradis,
Bleu, toujours plus bleu
Dans mon coeur incendie
Je me suis consumé
Au feu de cet amour
Au miel de tes baisers,
Prodigués chaque jour.
Où chaque jour plus femme !
Tu me rendais plus fou
De ton corps, de ton âme,
Tu étais mon bijou !
Tu fus mon coup de foudre !
Le seul que j'eus jamais
L'enfer peut me dissoudre
Toujours je t'aimerai !
Tu fus mon chant d'amour
Et ma plus belle fleur !
Et jusqu'au dernier jour,
Tu resteras dans mon coeur !
José Delattre 19/11/2017.
Dans l'enfer de tes yeux ,
Était mon Paradis,
Bleu, toujours plus bleu
Dans mon coeur incendie
Je me suis consumé
Au feu de cet amour
Au miel de tes baisers,
Prodigués chaque jour.
Où chaque jour plus femme !
Tu me rendais plus fou
De ton corps, de ton âme,
Tu étais mon bijou !
Tu fus mon coup de foudre !
Le seul que j'eus jamais
L'enfer peut me dissoudre
Toujours je t'aimerai !
Tu fus mon chant d'amour
Et ma plus belle fleur !
Et jusqu'au dernier jour,
Tu resteras dans mon coeur !
José Delattre 19/11/2017.
mercredi 22 novembre 2017
Il couve dans nos coeurs .
Post de Milena Makovskya sur communauté ART.
Peinture de Lauri Blank .
Il couve dans nos coeurs en braises incandescentes,
Le feu de notre amour aux heures éblouissantes
L'amour s'épanouit quand tu me dis "je t'aime"
Quoi de plus exaltant, de plus merveilleux même
Quand tes lèvres aux miennes me font tout un poème!
Quand nos baisers mouillés de plus en plus ardents
M'égarent vers tes trésors et leurs enchantements !
Mon amour vagabonde sur tes charmes, éblouit !
Parfois même il s'attarde, admire, fait tout une poésie
Sur ce bouton de Rose qui l'a toujours séduit.
Il couve dans nos coeurs le feu de notre amour,
Ce destin rencontré de l'union de nos jours,
Ce hasard de l'amour qui m'enivre et m'enchante
Qui rend les jours câlins et les nuits plus ardentes !
Quand je te vois si belle, offerte et si charmante.
Tu as fait de ma vie une éternelle folie
Je ne connais point de jour où tu ne m'ais séduit,
Il n'est point de blés mûrs qui n'aient vus nos ébats,
Et quand sonnera mon heure, viens donc me chercher là,
Ceux qu'affranchit l'amour peuvent braver le sort !
Tu fus Reine en mon coeur, mon plus Précieux Trésor,
Et par Dieu, notre Amour est plus fort que la mort !
José Delattre. 05/06/2017.
Peinture de Lauri Blank .
Il couve dans nos coeurs en braises incandescentes,
Le feu de notre amour aux heures éblouissantes
L'amour s'épanouit quand tu me dis "je t'aime"
Quoi de plus exaltant, de plus merveilleux même
Quand tes lèvres aux miennes me font tout un poème!
Quand nos baisers mouillés de plus en plus ardents
M'égarent vers tes trésors et leurs enchantements !
Mon amour vagabonde sur tes charmes, éblouit !
Parfois même il s'attarde, admire, fait tout une poésie
Sur ce bouton de Rose qui l'a toujours séduit.
Il couve dans nos coeurs le feu de notre amour,
Ce destin rencontré de l'union de nos jours,
Ce hasard de l'amour qui m'enivre et m'enchante
Qui rend les jours câlins et les nuits plus ardentes !
Quand je te vois si belle, offerte et si charmante.
Tu as fait de ma vie une éternelle folie
Je ne connais point de jour où tu ne m'ais séduit,
Il n'est point de blés mûrs qui n'aient vus nos ébats,
Et quand sonnera mon heure, viens donc me chercher là,
Ceux qu'affranchit l'amour peuvent braver le sort !
Tu fus Reine en mon coeur, mon plus Précieux Trésor,
Et par Dieu, notre Amour est plus fort que la mort !
José Delattre. 05/06/2017.
samedi 18 novembre 2017
Lettre à ma Muse !
Lettre à ma Muse !
Ô Muse !
En des zones insondables, ma poésie navigue,
Elle erre en des endroits où chavire mon coeur !
De l'ombre à la lumière, en des jeux de couleur,
Jets d'eau ou claires fontaines, elle irrigue,
Mes routes insensées.
En des zones insondables, ma poésie navigue,
Elle erre en des endroits où chavire mon coeur !
De l'ombre à la lumière, en des jeux de couleur,
Jets d'eau ou claires fontaines, elle irrigue,
Mes routes insensées.
Entre les murs de l'âme, existent des émotions,
Où l'esprit se recueille au fronton des silences !
Où les mots n'ont plus sens et n'ont plus de raison,
Car l'Être devient juge en son âme et conscience,
Dans la sérénité.
Où l'esprit se recueille au fronton des silences !
Où les mots n'ont plus sens et n'ont plus de raison,
Car l'Être devient juge en son âme et conscience,
Dans la sérénité.
En des silences infinis, il est des sensations,
Que les rimes poétiques n'atteindront jamais !
La caresse des yeux, la douceur d'un baiser,
Le parcours d'une main que procure le frisson,
Qui rime avec aimer.
Que les rimes poétiques n'atteindront jamais !
La caresse des yeux, la douceur d'un baiser,
Le parcours d'une main que procure le frisson,
Qui rime avec aimer.
Ô Muse !
Lorsque deux coeurs battent à l'unisson,
Nul besoin de le dire, il suffit de s'aimer !
Nul besoin de poème, ni peinture, ni chansons,
Un chant d'amour unique ne meurre jamais,
Il dure l'éternité.
Lorsque deux coeurs battent à l'unisson,
Nul besoin de le dire, il suffit de s'aimer !
Nul besoin de poème, ni peinture, ni chansons,
Un chant d'amour unique ne meurre jamais,
Il dure l'éternité.
Ô Muse !
Aux confins de l'esprit est un endroit magique,
Où l'amour est silence entre les murs de l'âme,
Image symbolique sans rimes poétiques,
Où pénètre deux coeurs possédant le Sésame,
Dont toi seule a la clé.
Aux confins de l'esprit est un endroit magique,
Où l'amour est silence entre les murs de l'âme,
Image symbolique sans rimes poétiques,
Où pénètre deux coeurs possédant le Sésame,
Dont toi seule a la clé.
José Delattre. 08/11/2017.
jeudi 16 novembre 2017
L'amour des roses !
Post de Ioannis Christidis
Peintre : Jeff Wack.
La vie, l'amour, les roses !
Beautés de la nature et du parfum des choses ;
Ruisseaux, sentiers, prairies
Aux blanches arabesques, dont vous êtes garnies !
Petites marguerites où s'effeuille l'amour,
Que l'on aime toujours !
Clairières des grands bois !
Propices aux rendez-vous de deux coeurs en émois ;
Flore qui vous protège
Des regards des curieux qui parfois vous assiégent !
Faune qui vous enchante de ses chants mélodieux,
Qui rend l'amour heureux !
Eau claire des ruisseaux
Qui s'écoule légère et abreuve les oiseaux ;
Votre parcours léger
Donne à l'onde qui vous guide tant de sérénité !
Que l'oreille qui écoute soudain apaise le coeur,
De notre amour vainqueur !
Brise du clair de lune
Des chaudes soirées d'été au bord de la lagune ;
À l'heure du crépuscule
Où s'estompe le fil de mon coeur funambule !
Tu réveilles l'envie de mes amours avident,
Tels les amours d'Ovide !
Ô charmante ingénue
Femme que je chéri quand tu m'apparais nue ;
À l'aube de mes nuits
Quand ton parfum de femme s'exhale réjouit !
Ébloui, je regarde toute la beauté des choses,
Avec l'amour des roses !
José Delattre. 22/10/2017.
Peintre : Jeff Wack.
La vie, l'amour, les roses !
Beautés de la nature et du parfum des choses ;
Ruisseaux, sentiers, prairies
Aux blanches arabesques, dont vous êtes garnies !
Petites marguerites où s'effeuille l'amour,
Que l'on aime toujours !
Clairières des grands bois !
Propices aux rendez-vous de deux coeurs en émois ;
Flore qui vous protège
Des regards des curieux qui parfois vous assiégent !
Faune qui vous enchante de ses chants mélodieux,
Qui rend l'amour heureux !
Eau claire des ruisseaux
Qui s'écoule légère et abreuve les oiseaux ;
Votre parcours léger
Donne à l'onde qui vous guide tant de sérénité !
Que l'oreille qui écoute soudain apaise le coeur,
De notre amour vainqueur !
Brise du clair de lune
Des chaudes soirées d'été au bord de la lagune ;
À l'heure du crépuscule
Où s'estompe le fil de mon coeur funambule !
Tu réveilles l'envie de mes amours avident,
Tels les amours d'Ovide !
Ô charmante ingénue
Femme que je chéri quand tu m'apparais nue ;
À l'aube de mes nuits
Quand ton parfum de femme s'exhale réjouit !
Ébloui, je regarde toute la beauté des choses,
Avec l'amour des roses !
José Delattre. 22/10/2017.
mardi 7 novembre 2017
Les amours d'Ovide !
Les amours d'Ovide (inspiration : livre 1er - élégie V)
Poésie sensuelle !!!
C'était l'été, le soleil dans sa course arrivait à midi
Je me jetai sur mon lit, espérant quelque repos
De mes fenêtres entr'ouvertes à demi
Un jour verdâtre filtrait mes yeux mi-clos
Je me jetai sur mon lit, espérant quelque repos
De mes fenêtres entr'ouvertes à demi
Un jour verdâtre filtrait mes yeux mi-clos
Tel le crépuscule qui luit encore !
Lorsque Phébus a quitté le ciel
Ou, le passage de la nuit à l'aurore
Avant que ne se lève le soleil !
Lorsque Phébus a quitté le ciel
Ou, le passage de la nuit à l'aurore
Avant que ne se lève le soleil !
Ombre d'un demi-jour éclairant l'atmosphère !
Une douce clarté qui convient à la beauté timide
Dont la pudeur craintive invoque le mystère
Dans mon demi sommeil, elle était là, livide.
Une douce clarté qui convient à la beauté timide
Dont la pudeur craintive invoque le mystère
Dans mon demi sommeil, elle était là, livide.
Et je la vois alors, la tunique relevée
Cheveux flottants au vent de chaque côté,
Sur sa gorge d'albâtre ! Un rayon de soleil
Eclaire sous un voile, ses deux seins vermeils.
Cheveux flottants au vent de chaque côté,
Sur sa gorge d'albâtre ! Un rayon de soleil
Eclaire sous un voile, ses deux seins vermeils.
C'est rejoignant ma couche, qu'elle se dirige alors !
Telle la belle Sémiramis qui marchait, je l'entends
Vers la couche nuptiale; telle encore,
Laïs qui accueillait ses nombreux amants !
Telle la belle Sémiramis qui marchait, je l'entends
Vers la couche nuptiale; telle encore,
Laïs qui accueillait ses nombreux amants !
Le coeur léger, de sa tunique je la dépouillais,
Un tissu si léger qui ne pouvait cacher
Cependant, aucun de ses appâts !
Elle tenta d'opposer, quelque résistance toutefois !
Un tissu si léger qui ne pouvait cacher
Cependant, aucun de ses appâts !
Elle tenta d'opposer, quelque résistance toutefois !
Mais en fait de combat,
Elle ne voulait point vaincre
Elle consentit sans craindre
Que ma main la toucha.
Elle ne voulait point vaincre
Elle consentit sans craindre
Que ma main la toucha.
Et lorsqu'elle m'apparût dans toute sa nudité
Je ne vis sur son corps pas la moindre tâche
Quelles épaules, quels bras je pus voir et toucher
Quelle gorge parfaite offerte sans relâche
Je ne vis sur son corps pas la moindre tâche
Quelles épaules, quels bras je pus voir et toucher
Quelle gorge parfaite offerte sans relâche
Sous cette poitrine sans défaut
Quelle peau blanche et douce !
Quelle taille divine ! Quelle fraîcheur
De jeunesse dans cette jambe nue !
Quelle peau blanche et douce !
Quelle taille divine ! Quelle fraîcheur
De jeunesse dans cette jambe nue !
Et pourquoi m'arrêter sur tout ce qui est beau,
Lorsque c'est beau, j'épouse !
Tout n'était que louange, et joliesse, et candeur
Et nul voile jaloux ne voguait dans les nues
Lorsque c'est beau, j'épouse !
Tout n'était que louange, et joliesse, et candeur
Et nul voile jaloux ne voguait dans les nues
Est-il besoin que je dise le reste ?
Dans les bras l'un de l'autre, de fatigue épuisés !
Nos deux corps repus prolongèrent la sieste,
Oh ! Si chaque jour midi était ainsi passé !
Dans les bras l'un de l'autre, de fatigue épuisés !
Nos deux corps repus prolongèrent la sieste,
Oh ! Si chaque jour midi était ainsi passé !
José Delattre. 19/09/2017.
dimanche 5 novembre 2017
Le vent l'emportera !
Post de Ioannis Christidis.
William-Adolphe_Bouguereau(1825-1905)-_Day(1881)
Dans les rêves diffus de nos antres secrets
Coule toujours l'eau vive au Caillou de la rive
Et Béart, Brassens, Brel, et Ferrat et Ferré
Comme tant d'autres poètes aux sources fugitives
Nous font toujours rêver.
Nous qui prenons de l'âge et que la beauté quitte
Aux désirs amoureux qui se font moins violents
Est-ce l'hiver de nos têtes que sont nos cheveux blancs ?
Ou l'espérance folle ? Qui pousse à c'que l'on nous invite,
À goûter aux tardives amours.
Nos vingt ans étaient là, il n'y a pas si longtemps
Mais, le temps ne change rien à l'affaire
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père !
Quand on rencontre l'amour et que l'envie nous prend,
Aphrodite nous pousse à aimer.
C'est un hymne à l'amour, qu'une âme nouvelle entraîne
Dans les antres suaves, l'épaisseur des bosquets
C'est le chant de l'amour, c'est un cri enchanté
Le vent l'emportera sous la voûte souveraine
De la voie lactée.
Dans les rêves secrets de nos repaires du soir
La femme depuis toujours est l'avenir de l'homme
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
Le vent emportera l'amour, qu'au ciel couronne
L'inaccessible étoile.
José Delattre. 16/08/2017.
William-Adolphe_Bouguereau(1825-1905)-_Day(1881)
Dans les rêves diffus de nos antres secrets
Coule toujours l'eau vive au Caillou de la rive
Et Béart, Brassens, Brel, et Ferrat et Ferré
Comme tant d'autres poètes aux sources fugitives
Nous font toujours rêver.
Nous qui prenons de l'âge et que la beauté quitte
Aux désirs amoureux qui se font moins violents
Est-ce l'hiver de nos têtes que sont nos cheveux blancs ?
Ou l'espérance folle ? Qui pousse à c'que l'on nous invite,
À goûter aux tardives amours.
Nos vingt ans étaient là, il n'y a pas si longtemps
Mais, le temps ne change rien à l'affaire
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père !
Quand on rencontre l'amour et que l'envie nous prend,
Aphrodite nous pousse à aimer.
C'est un hymne à l'amour, qu'une âme nouvelle entraîne
Dans les antres suaves, l'épaisseur des bosquets
C'est le chant de l'amour, c'est un cri enchanté
Le vent l'emportera sous la voûte souveraine
De la voie lactée.
Dans les rêves secrets de nos repaires du soir
La femme depuis toujours est l'avenir de l'homme
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
Le vent emportera l'amour, qu'au ciel couronne
L'inaccessible étoile.
José Delattre. 16/08/2017.
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