JD
mardi 28 novembre 2017
LA MER !
À peine l'aube s'installe sur une nuit qui fuit
Que pointe un jour blaffard s'extirpant de la nuit
Sur la ligne d'horizon, l'aurore en stries de feu
Laisse voir le passage d'oiseaux silencieux
La mer dans son immensité capture des reflets d'or
Quand l'astre à l'horizon jette ses premiers rayons !
Sur la plage endormie, une vague timide en vient lécher le bord
D'une longue caresse, un reflux insistant la ramène en amont.
Dans la clarté du jour encore somnolente
Des mouettes rieuses de leurs voix insolentes
S'envolent vers les chalands qui vont partir en mer
Certaines qu'elles seront, de trouver leur dessert.
L'heure lentement s'écoule et la plage prend vie,
Sérénité du temps cent fois renouvelée,
La rade maintenant entre les roches scintille.
Les aiguilles rejoignent midi qui va bientôt sonner
Le sable s'éblouit, tantôt ci, tantôt là, de mille traces de pas
Qui imprègnent la plage, ondulants sur le sol !
Tandis que les mouettes glissants vers leurs appâts
Sur la vague et le vent harmonisent leur vol.
Et la mer qui danse en bordure de plage,
De ses vagues lascives tente de vous séduire
Déjà le crépuscule force le jour à fuir
Et le silence s'installe en bordure de rivage.
Seuls s'entendront encore le flux et le reflux
De cette mer d'émeraude sous une clarté blonde
Quand au soir magicien réapparaît la lune
Le soleil a nouveau rejoint le sein de l'onde
Dans un dernier rayon avant de disparaître
À nouveau l'horizon s'éclaire et s'obscurcit
Tandis qu'un trois-mâts regagnant sa retraite
Cherche un mouillage sûr, paisible pour la nuit.
La mer immense et noire gîtera dans son lit
Mais dans l'onde profonde où se cache la nuit
Elle est la "mère" du monde !
Et le sel de la vie .
José Delattre. 27/10/2017.
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